S’alimenter est un acte
physiologique,
social,
culturel et de plaisir.
Il consiste à apporter de l’énergie pour compenser celle perdue par le corps. C’est là un apport
quantitatif (les fameuses calories). Un équilibre énergétique est indispensable pour maintenir le poids de forme.
Se nourrir permet aussi d’apporter au corps des substances non énergétiques indispensables comme les sels minéraux (magnésium, fer, potassium...) les vitamines, les oméga3, des substances anti-oxydantes, anti-inflammatoires, des fibres…C’est là un aspect
qualitatif important qui induit le « bien dans sa peau » et prévient le diabète type 2, les maladies cardio- vasculaires, les allergies...
Le repas est aussi un acte social, souvent pris en groupe, et c’est un moment de plaisir (tout le monde aime le chocolat, mélange de gras et de sucre !!!).
Des dysfonctionnements nutritifs peuvent exister et ils perturbent le poids de forme comme le bien-être corporel (sensation de fatigue, surpoids, obésité..).
Les causes en sont nombreuses : patrimoine génétique de chaque individu, environnement hormonal, nature de la flore intestinale de chacun (microbiote), déséquilibres diététiques (manque de légumes ou de fruits, excès de viande rouge ou de lait…) intolérances ou allergies, mauvaises habitudes alimentaires dues au mode de vie et de consommation (la junk-food des fast-food), troubles alimentaires compulsifs d’origine psychologique comme la boulimie, l’anorexie (décès, divorce, conflits familiaux divers..), manque d’activité physique, environnement riche en perturbateurs endocriniens, etc. La liste n’est pas close, chaque individu ayant son propre profil alimentaire.
Les régimes restrictifs (un régime a pour but d’ « affamer » le corps) et les effets de mode et de diktat (mode du magnésium, des omégas 3, du trop de sucre, du trop de gras, du gluten…) induisent à juste titre de la méfiance vis-à-vis des aliments. Cette méfiance est justifiée si elle s’appuie sur des données scientifiques. Il ne faut toutefois pas oublier que l’augmentation de l’espérance de vie en bonne santé dans notre pays doit être corrélée à l’augmentation du niveau de vie, du confort, des progrès médicaux et aussi… de l’alimentation.